“Il est rassurant de découvrir un artiste qui se soucie du métier et pousse l’expression jusqu’à ses limites extrêmes à savoir la transcendance. Cet artiste est un graveur : Aude de Kerros (…) Les formes créées par Aude de Kerros se transforment en style ce qui confirme l’authenticité de l’artiste. Mais plus miraculeuse est la double transparence de ses sublimes estampes. Une transparence physique : la lumière vient de l’intérieur comme si les œuvres étaient éclairées de l’intérieur et une transparence spirituelle, le dévoilement même de l’âme du graveur… L’âme mise à nu qui nous restitue dans une intégralité rare l’adéquation, la fusion, l’identité de la forme et du contenu, marque des chefs d’œuvre intemporels.
A contre-courant, l'œuvre d’Aude de Kerros est le portrait gravé de son âme qui respire dans une joyeuse allégresse, à la fois la bonté, la générosité, la beauté, l’élan, l’espérance.”
Préface du catalogue de l’exposition rétrospective de Berlin aux studios ZDF, 2e chaîne de la télévision allemande (2003)
Georges Mathieu
Créateur de l'Abstraction Lyrique, peintre pionnier de l'action painting et du tachisme, académicien des Beaux-Arts.
“Pour Aude de Kerros l’acte de graver est un engagement éthique, une expérience existentielle, un exercice spirituel C’est remonter de l’Alpha à l’Oméga, mesurer la distance entre le profane et le sacré, rester attentif à l’héritage, mémorable. L’épreuve attendue convoque son énergie œuvrant à la constante remontée de la beauté. Foisonnante et diversifiée, sa saisie justifie chaque geste, sûr et insolent, puisqu’il ne peut être repris. La gravure refuse la médiocrité, l’incertitude. Elle dialogue avec le risque et la grâce. Il lui faut des serviteurs accomplis pour écrire le mouvement perpétuel de l’humanité. Aude de Kerros s’y emploie mue par un regard fondateur.”
Préface du catalogue de l’exposition au Musée Caillebotte à Yerres, 2006.
Lydia Harambourg
Historienne de l’art et critique d’art
L'Œuvre gravé de Aude de Kerros est bien moins connu que ses écrits sur l'histoire et la géopolitique de l'art contemporain. Pourtant il est situé au cœur de cet "art caché" de notre époque, qui mûrit - tel un précieux cristal - dans le silence des ateliers et en secret du grand public.
Réparti en huit séries de vingt-deux gravures chacune, il suit le parcours du Fleuve sur les bords duquel se déploie l'histoire de la Création de la Genèse à l'Apocalypse. C'est un voyage de l'âme dans un labyrinthe imaginaire, une quête spirituelle avec ses états de grâce, mais aussi avec ses dangers. Le miroir et le fil d'Ariane en suggèrent le chemin. Ainsi chaque image devient une marche sur une échelle invisible menant vers le Tout Uni.
Olga Garbuz
Critique d’art, musicologue et docteur en esthétique.
Critiques
Plus de 250 articles et préfaces de catalogue ont fait la critique
des nombreuses expositions d’Aude de Kerros.
Distinctions
1988
Lauréate de l'Institut de France pour le Prix Paul-Louis Weiller de la gravure
2009
Chevalier de l’Ordre national du Mérite
2013
Lauréate de l'Institut de France pour le Prix Adolphe Boschot de la critique d’Art
Livres
Les livres d’Aude de Kerros sont un fil rouge traversant l’histoire récente de l’art.
Ils relatent les évènements, les œuvres, les personnages ayant marqué la vie artistique de ce demi-siècle.
Médias & Publications
Aude de Kerros a fait de l’évolution du monde de l’art un objet d’observation et d’analyse relaté dans de très nombreux articles dans les revues suivantes : Conflits, Contrepoints, Le Vadrouilleur Urbain, Atlantico, Art Critic, Artension, Le Débat, Commentaire, Nouvelles de l'estampe, La Nef, Kephas, Univers des Arts, les Cahiers de la Table Ronde, Liberté Politique, Catholica, Éléments, Valeurs actuelles, L'Homme nouveau, Il Covile, Self Art News, Communication & Influence, ainsi que dans des tribunes dans Le Monde, Le Figaro et Les Échos.
Parmi eux :
Le Monde : L'effondrement du "financial art"
FranceInfo : Art contemporain, manipulation et géopolitique : Aude de Kerros chronique l'avènement d’un empire culturel
Les Echos : Financial Art à Versailles ?
Le Figaro : Marc Fumaroli incarnait l’insoumission à l’utopie culturelle héritée de mai 1968
Le Débat : Art moderne, art contemporain : l'impossible « débat »